--L'espace
culture--
Ikebana
Il existe au Japon de nombreuses écoles d'Ikebana. Les trois principales
sont Ikenobo, Sogetsu et Ohara.
Venu de l'Inde et de la Chine, l'Ikebana est apparu au Japon au milieu du sixième
siècle. A l'origine les compositions florales étaient présentées
en offrande sur les autels bouddhiques. Pratiqué par les bonzes et les
prêtres puis les shoguns, les aristocrates et la caste militaire, l'Ikebana
a été longtemps un art réservé aux hommes.Dans le
mot Ikebana on trouve IKE de ikeru qui signifie composer et Hana qui veut dire
fleur. L'art floral japonais ne consiste pas uniquement à mettre des
fleurs dans un vase.
L'Ikebana va permettre de traduire un sentiment une intention profonde, avec
des fleurs des végétaux et un contenant que l'on a spécialement
choisis, pour un environnement un espace particulier.Traditionnellement l'arrangement
est composé de trois lignes représentant symboliquement le ciel,
l'homme et la terre. Mais l'Ikebana n'est pas un art figé, il est en
constante évolution tout en gardant les grands principes : le vide pour
mettre en valeur la beauté des végétaux présentés
; l'équilibre de la composition ; l'harmonie avec le lieu, la saison,
l'intention du créateur.
C'est fou ce que cette jeune femme est belle et douée.
Le jeu de GO
Deux tournois pour débutants étaient également organisés
chaque jour soit au jeu de la première prise (le premier qui capture
une pierre ou une chaîne de pierres a gagné), soit en règle
française complète, en fonction du niveau des inscrits.
Importé en 735 de Chine, il se joue au Japon depuis 1200 ans, mais il
ne s'est répandu que récemment en occident.
Le but du jeu est la constitution de territoires en utilisant un matériel
des plus simples : un plateau, appelé goban, sur lequel est tracé
un quadrillage et des pions, appelés pierres. A tour de rôle, les
joueurs posent les pierres sur les intersections de ce quadrillage de façon
à occuper le plus grand territoire sans se faire encercler par les pions
adverses et capturer le plus de pierres possible. Les règles s'apprennent
en quelques minutes et permettent aux débutants de faire rapidement des
parties passionnantes mais la maîtrise est extrêmement difficile.
Mah-Jong japonais - Richi mâ jan
Si vous avez toujours rêver de vous prendre pour un yakuza, de perdre
tout votre salaire en une soirée, ou plus simplement si vous êtes
toujours demandés à quoi peuvent bien servir ces curieux dominos
chinois que l'on voit dans les mangas. Le mah jong est fait pour vous.
Au Japon le mah jong est avant tout un jeu d'argent. Il traîne donc fort
logiquement une réputation de jeu peu recommandable. Ce qui est très
regrettable car, pour peu que l'on n'y joue pas d'argent, le mah jong devient
un jeu passionnant et surtout très convivial.
Le mah jong est un jeu d'origine chinoise que l'on peut comparer à notre
gin rami. Il se joue à quatre joueurs avec des " tuiles " (des
sortes de dominos qui remplissent en fait le rôle de cartes). Le but du
jeu est de marquer un maximum de point (et de plumer ses adversaires au passage)
en composant une série de 14 tuiles selon des schémas préétablis
(suite, brelan, carré, jeu spéciaux,…). Ce sont là
les bases universelles des règles du mah jong, mais on dénombre
une multitude de variantes.
Au Japon, on en compte 3 principales. La plus moderne et la plus répandue
est celle appelée " richi mâjan ". C'est aussi celle
qui est utilisée dans la plupart des jeux vidéo de mah jong japonais.
C'est donc celle que nous avons choisi de vous présenter. Cette variante
est l'une des plus complexes, des plus ritualisées et des plus contraignantes.
Et c'est justement tout ce qui fait son intérêt, car une fois ses
grandes lignes maîtrisées, le joueur découvre un jeu d'une
grande richesse stratégique laissant (relativement) moins de place au
hasard que ses variantes chinoises.
Origami
Tout le matériel et l'aide nécessaire vous seront fournis pour
vous initier ou vous perfectionner dans cette activité riche et ludique.
Vous pourrez bien sûr, comme les années précédentes,
nous aider à confectionner 1000 grues pour la Paix, mais de nombreux
autres modèles (fleurs, animaux,etc) seront également proposés,
ainsi que les désormais célèbres modèles de Totoro
et Pikachu. Alors n'hésitez plus, et venez nombreux faire de jolis pliages…
Qu'est-ce que l'origami ?
L'origami (de "oru", plier et "kami", papier) est l'art
japonais du papier plié. Le principe de l'origami est de réaliser,
à partir d'une feuille de papier coloré et simplement en la pliant,
une représentation figurative stylisée de toutes sortes de modèles
(animaux, fleurs, objets…) dans de multiples variations.
Cette activité est devenue très populaire car elle ne demande
qu'un peu de concentration et d'imagination et permet d'exercer l'agilité
des doigts. Les miniatures ainsi réalisées, de véritables
petites œuvres d'art, peuvent également servir de décoration,
de jouets ou d'objets quotidiens.
Un peu d'histoire …
L'origami tire ses origines et sa signification de la symbolique religieuse
du Shintô. Ainsi, des bandes de papier coupées et pliées
ornent-elles encore aujourd'hui les autels des sanctuaires lors des fêtes.
Le papier blanc, symbole de beauté et de pureté, représente
alors une offrande aux dieux shintô, les kami.
Peu à peu, l'origami a commencé à s'envisager également
comme un divertissement, et cet engouement s'est confirmé au cours des
siècles. Mais c'est seulement après 1945 que l'origami s'est répandu
dans tout l'Occident et est devenu l'art internationalement pratiqué
que l'on connaît aujourd'hui.
Kirigami
Le " kirigami " (de " kiri " - découper, " gami
" - papier) est un art traditionnel japonais dérivé de l'origami.
Contrairement à l'origami, le kirigami accepte les découpages
dans la feuille, ajoutant encore à la diversité et à la
complexité des modèles.
Nankin Tama Sudare
Le " Nankin Tama Sudare " est une forme d'art traditionnel japonais
apparenté aux spectacles de rues et au folklore des artistes itinérants.Au
cours des festivals ou des fêtes auxquels il est convié, l'artiste,
habillé d'un costume traditionnel, chante et danse tout en faisant apparaître
des figures traditionnelles à l'aide d'un outil magique en bambou. Composé
de 56 tiges de bambous solidaires, cet outil, assez semblable au " Makisu
" utilisé pour faire les sushi, se transforme au gré de l'artiste
en poisson, saule pleureur, un tori, un pont, un drapeau….
La chanson d'accompagnement, dont vous trouverez un petit extrait traduit ci-dessous,
revêt elle aussi une forme particulière :
A sate. A sate. A sate. Sate. Sate. Sate
Ceci est la danse du Nankin Tama Sudare
Apprécions cette danse. Si j'étire un peu ceci, si j'étire
un peu ceci
Il apparaît que le " Tama Sudare " est la canne à pêche
de M. Tarou Hiroshima
Je suis heureux si je pense que tout le monde pense à une canne à
pêche
Maintenant, c'est à nouveau un " Tama Sudare "
Un peu d'histoire ...
L'origine exacte du Tama Sudare n'est pas vraiment connue. On l'attribue à
un marchand ambulant de "médicine de Toyama", qui aurait sillonné
tout le pays pendant la période Edo et ainsi rendu cet art populaire.
Au Japon, quelques artistes ou écoles de danse traditionnelle enseignent
encore cet art du Nankin Tama Sudare...
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